Quelles stars faut-il suivre en matière de beauté ?
Si autant de personnes célèbres font de la publicité, c’est bien parce qu’elles ont une influence sur nos comportements d’achat. Dans quelles mesures exactes ? Cela reste du ressort des spécialistes en marketing. On dira simplement que l’image attachée à un produit de beauté et incarnée par une star contribue certainement à l’aura du produit et de la marque.
Charlize Theron pour Dior, Julia Roberts pour Lancôme ou encore Jude Law pour Dior (encore) homme : ces exemples choisis parmi des publicités diffusées actuellement ( l’effet rentrée de septembre) sont assez représentatifs de la thèse que nous venons d’exposer.
Si ces vedettes ne faisaient pas vendre, on se doute que les marque de cosmétiques et de parfums qui les signent auraient mis fin aux juteux contrats qui les lient.
Cette influence de l’image projetée est tellement forte que des personnalités créent leur propre ligne de produits de soin et d’agrément. Cela ne choque personne ( imagine t-on un boucher vendre des pains au chocolat ) précisément parce que le dénominateur commun est l’icône. Comme si celle-ci justifiait à elle seule la légitimité de l’article qui sera acheté en grandes surfaces ou dans les enseignes spécialisées.
Dernier cas en date, le succès du lancement de la fragrance de Lady Gaga qui s’appelle Fame, c’est-à-dire justement célébrité ou notoriété. Faut-il parce qu’on aime cette chanteuse acheter son parfum? Et que penser d’elle lorsque à rebours de cette image chic, elle publie des clichés d’elle quasi cliniques et observables sur des sites de chirurgie plastique dans la catégorie avant des galeries photos.
Comment les plus jeunes et les plus influençables peuvent-ils se repérer face à ce jeu des apparences qui fait qu’une personne ultra médiatisée peut jouer et abuser de la représentation qu’on en a au gré des choses qu’elle veut promouvoir et vendre.
N’en font-elles pas un peu beaucoup ?